"Rien dans le monde n'est permanent et nous sommes fous de souhaiter que les choses puissent durer, mais nous le sommes certainement bien plus encore de ne pas en jouir tant que nous les avons" ("Le fil du rasoir", William Somerset Maugham).

21 sept. 2007

A méditer...


Le sujet d'aujourd'hui m'a été fortement inspiré par le roman que je lis en ce moment, et que je vous conseille par la même occasion...

"En 1949, Egas Moniz reçut le prix Nobel de médecine pour ses travaux sur la lobotomie. Il avait découvert qu'en découpant le lobe préfontal, on supprimait l'angoisse. Or ce lobe est doté d'une fonction particulière, il oeuvre en permanence à nous faire visualiser les éventualités du futur. Cette trouvaille ouvrait la voie à une prise de conscience : ce qui motive notre angoisse, c'est notre capacité à nous projeter dans le temps. Cette aptitude nous entraîne vers des dangers pressentis et, au bout du compte, vers la prise de conscience qu'un jour, nous mourrons. De là, Egas Moniz conclut que... ne pas penser à l'avenir, c'est réduire son angoisse. (Edmond Wells, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, Tome V)".

Cet extrait est tiré du roman "Nous les dieux", de Bernard Werber...
C'est donc décidé, à partir d'aujourd'hui, j'arrête de penser à l'avenir...

1 commentaire:

Jen a dit…

Comme quoi, il n'y a pas que les femmes qui "tricottent"...