"Rien dans le monde n'est permanent et nous sommes fous de souhaiter que les choses puissent durer, mais nous le sommes certainement bien plus encore de ne pas en jouir tant que nous les avons" ("Le fil du rasoir", William Somerset Maugham).

30 oct. 2007

Pensées pour Rose




James Horner, Titanic

29 oct. 2007

Allo la Terre, je suis ici...


Désolée pour cette absence prolongée et inattendue... Il y a des voyages qui durent plus longtemps que prévu... Des voyages qu'on oublie pas...

Pour mon retour, j'ai décidé de vous parler de Terry Pratchett et de sa tortue stellaire... Un univers déjanté : un monde juché sur le dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur le dos d'une tortue géante dérivant dans l'espace. Des personnages drôles et attachants : le bibliothécaire transformé en singe (c'est le risque encouru lorsqu'on travaille dans une bibliothèque remplie de livres de magie); la mort et son fidèle destrier, toujours là quand votre heure est proche... Des aventures palpitantes : un sorcier inexpérimenté, accompagné d'une malle agile et carnivore, perdu dans la grande ville d'Ankh-Morpork...; trois sorcières mal coiffées, toujours prêtes lorsqu'il s'agit d'affronter les elfes maléfiques et de provoquer des happy end... Bref, je n'en dit pas plus, il faut lire pour comprendre... Pratchett a cette capacité de faire sourire les plus dépressifs d'entre nous et de provoquer l'hilarité totale des plus joyeux...

Comme dirait notre cher bibliothécaire : "Oook, oook !!!"
Traduction : "bonne lecture mais ne venez pas me cassez les pieds !!!"

28 oct. 2007

Interlude musical



Vivaldi, Le Printemps

5 oct. 2007

Le tour


Qui dit rentrée, dit reprise du sport ou pour moi, reprise des cours de danse orientale. Au programme : étirements douloureux (c'est long les vacances et c'est surtout farniente !!!), les muscles reprennent conscience de leur existence, aïe, ouille...! Ensuite, apprentissage de nouveaux pas : "pardon, vous pouvez nous le refaire celui-là madame la professeur, il est compliqué, non ? Ou c'est moi qui n'arrive plus à coordonner mes mouvements de bras et de jambes ?"
Déjà, on commence à transpirer, mais ce n'est rien encore, car la prof de danse se met à virevolter et tourner sans fin ! Et nous, bien sûr, on essaye, tant bien que mal, de suivre sa cadence sans tomber. C'est quoi cette sensation d'étourdissement ? Une chute de tension ? Non, non, tout va bien : la prof nous conseille "vous pouvez vous arrêtez si vous avez le tournis". Ouf merci, dans ce cas, je m'arrête alors... Je veux bien apprendre à faire le tour en danse orientale mais pas m'évanouir tout de même. Et puis, on enchaine sur les tremblements, l'heure n'est plus aux doutes et aux questionnements, le cerveau est en mode pause : c'est le moment le plus intense du cours, cette sensation de symbiose avec le rythme, la musique, les autres danseuses...
Mais, je préfére laisser la parole à Aldous Huxley, qui résume assez bien ce qu'on peut ressentir en dansant, tout comme son héroïne, dans "la paix des profondeurs" : "Pendant qu'elle dansait, elle perdait sa vie afin de la sauver; elle perdait son identité pour devenir quelque chose de plus grand qu'elle même; elle perdait ses perplexités et ses haines de soi dans une certitude harmonieuse; elle perdait son mauvais caractère et devenait parfaite; elle perdait le lourd passé de regrets, l'avenir plein d'appréhension et gagnait un présent éternel et heureux."